Libération
20 octobre 2021 - 7h55

Suite à lecture – « Moi aussi, j’attends » - dans « Biographie de Sakyamuni Bouddha » du Vénérable maître Hsing Yun (p. 1)
Il n’y a pas d’endroit pour me recevoir ; il n’y a pas d’heure pour m’ouvrir votre cœur. Il n’y a que le temps et l’espace omniprésent dans l’instant présent.
Que cela soit sur le coin d’une table ou sur un bureau d’ordinateur, assis confortablement en méditation sur un siège adapté ou sur la banquette d’un tram, d’un train ou d’une charrette à bras, ou tirée par un âne, tout est bon pour me recevoir car me recevoir n’est pas un acte, mais un instant. Un instant d’ouverture qui ôte la couverture que vous mettez sur la vie afin de rester bien au chaud dans votre nid douillet.
Une ouverture du cœur, une ouverture qui vient insidieusement du plus profond de votre être ; c’est un souffle, un cri de votre moi profond qui se répercute dans l’immensité des univers. C’est aussi cette aspiration profonde précédant le cri. C’est cet appel d’air provoqué par cet instant béni qui ouvre le passage. Cet appel d’air qui vous réveille et qui vous fait crier comme le bébé qui vient de naître. Et votre cri, tout intérieur qu’il soit, se répercute à l’infini, jusqu’à « l’In-fini ».
Tel est ce moment merveilleux de l’ouverture. Même si celle-ci est précédée par bien des douleurs, conscientes ou inconscientes. Ce ne sont qu’outils nécessaires à ôter l’inutile, à dégager le passage jusqu’au bouchon mis sur l’ouverture. Ce sont coups de hache ou de pics dans la pierre entourant votre cœur ; ce sont maladies et malheurs créés par la stagnation dans vos énergies anciennes et puantes ; ce sont tiraillements pour dénouer les nœuds de votre existence, celle que vous menez depuis la nuit des temps. Et ce sont les tourments précédant les dernières torsions sur le bouchon du cœur.
Alors, voilà la libération …
Parfois, comme la libération sexuelle, elle est en même temps joie et douleur, deux facettes différentes d’une même expérience. Parfois elle est uniquement cet instant sublime qui vous porte aux nues, vous ouvre la porte du septième ciel. La douleur alors - car oui, elle est toujours présente - vous la contacterez à votre retour dans votre espace-temps où vous aurez à l’assumer dans la JOIE du septième ciel.
Voici décrit en quelques mots cette ouverture que nous vous proposons à tous, quel que soit le lieu et l’espace, le temps et la façon. Tout est en tout. Tout est en rien car rien et tout ne font qu’un en Lui. Amen
Le Buddha qui est en toi et en tous.
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