Le régisseur

Patrick VANBELLINGHEN

 

Présentation courte

Rappel : Pensez aux liens des mots soulignés .

 

Né au milieu des grands arbres de la forêt équatoriale du Congo alors belge, puis grandir dans le pays des 1.000 collines jusqu’à l’âge de 12 ans a laissé chez moi cette communion avec la nature que j’exprime dans mes photos et mes écrits.

 

 

 

Fin d’adolescence, ma passion : les grottes et autres chantoirs.  Après la grande expédition au gouffre Berger en 1968, je guidais des groupes sous terre, prémices inconscients de mon métier à venir.

 

 

 

Guider les gens dans la vie tout en soignant leurs troubles physiques, la kinésithérapie, mon métier, me permettait d’être le « spéléologue de l’âme » autant que le thérapeute du corps.

 

 

Corps et âme, il ne manquait plus que l’Esprit et le Cœur.  La méditation sur le cœur a comblé ce manque et des numérologies à des niveaux vibratoires de plus en plus élevés m’ont été données comme outils d’expression de la Nature grand ‘N’

 

 

 

Me ressourcer dans la nature, y marcher, partager les trajets et la sérénité acquise au gré des pas, parcourir les chemins de Saint-Jacques de Compostelle ou de Saint-Guilhem et partager encore.

 

Compléments de présentation 

Ou comment trouver les racines qui gèrent mon cœur et ma nature …

 

1949

Mes parents viennent d’arriver au Congo Belge de l’époque et le mois d’août m’accueille dans l’existence à LODJA, petite ville située dans le Kasaï en pleine forêt équatoriale.  Pour me permettre de naître dans les conditions les plus adéquates que possibles vu l’environnement, toute la famille, c’est-à-dire, mes parents, mes deux frères et ma sœur, ont fait 500 kms de pistes forestières pour que l’accouchement puisse se faire dans un hôpital tenu par des religieuses et cela bien que mon père soit médecin.  Il faut dire qu’il était anesthésiste bien que dans cette région reculée il devait faire autant de médecine générale, chirurgicale, et autre que de l’anesthésie …

Petite anecdote de ma naissance : peu de temps avant ma sortie, ma maman ressent un besoin physiologique d’aller à la toilette.  Elle s’y rend donc.  Il faut préciser que c’est une simple planche sur la fosse septique.  Ce n’est qu’à la dernière minute qu’elle se rend compte que c’est moi qui arrive … Je suis le quatrième et le travail se fait rapidement sauf que … Sauf que j’ai le cordon ombilical entouré deux fois autour du cou.  Voilà donc mon père qui reprend son rôle de médecin pour me permettre de naître sans problème.

L’impact de ceci sur ma vie a été le choix de mon métier – kinésithérapeute - et l’attention que j’ai portée à la santé des gens, au fait que la plus grande partie de ma patientèle était des bébés en souffrance de détresse respiratoire.

 

1949 – 1961

Enfance heureuse dans ce pays des mille collines, tantôt au Rwanda, tantôt au Burundi avec, toujours, cette formidable nature au pas de la porte de la maison.  Je me souviens de la dernière maison à Usumbura (Bujumbura maintenant).  Devant il y avait la route en terre et puis la savane, les hautes herbes, et plus loin les kapokiers où se chamaillaient les singes.  Souvent je partais vers ces arbres majestueux pour voir les singes de plus près. A l’arrière de la maison, une pelouse donnant sur un petit bois et derrière la pépinière où nous étions autorisés à aller.  Nous montions dans les arbres et mangions à notre guise les mangues, les caramboles, les pommes rouges et autres fruits succulents. Quant à la maison de Gisenyi, il suffit de la regarder pour comprendre ce qu’elle nous a amenés : un grand jardin, la route des camions à traverser et le lac Kivu un peu plus loin.  C’est dire que la nature et tout ce qu’elle peut amener de joies ont stimulé cet attrait déjà présent vers elle.

Ce qui précède forme la base de mon existence que je peux retrouver dans son déroulement sous divers aspects : mon métier de kinésithérapeute, l’aide et l’écoute des autres, le besoin de me retrouver dans la nature et le contact que j’ai avec elle. Le côté « soins du corps » me vient de mon père, celui des « soins de l’âme » de ma mère.  J’ai réalisé le lien entre les deux alliant mon métier de thérapeute à la recherche de ce qui fait la profondeur de l’être. 

Le corps et l’esprit, pour moi, ne peuvent être séparés et, au point de mes recherches actuelles, je dirais que leur point d’union est le cœur.  Cela je l’ai vécu dans la méditation sur le cœur que je pratique depuis une trentaine d’années et par la numérologie du cœur. 

1961 – 1975

Rentré du Burundi suite à l’indépendance de ce pays, des mille collines me voici dans les mille murs des maisons de Bruxelles.  Mais, heureusement, un an après, c’est la campagne près de Mons et les escapades chaque jour dans la nature quand j’enfourche mon vélo pour parcourir la région, quand je pars aider à la ferme derrière la maison et, plus tard, quand je m’enfonce dans les multiples cavités karstiques. Grottes, cavernes, gouffres, chantoirs m’accueillent.  Je descends dans le noir et j’y trouve celle qui deviendra la mère de mes trois filles. Elle aussi a besoin de renouer avec la nature africaine et nous partons ensemble au Zaïre, pays qui nous a vus naître ainsi que notre première fille. Durant ces deux années à Kinshasa, j’ai fait comme mon père : soigner les gens dans un hôpital et enseigner ce que j’avais reçu durant mes études.  Partage déjà avec les futures infirmières et kinésithérapeutes de l’Université Nationale du Zaïre.

1975 – 2024 :

Quelques points forts en relation avec mon chemin de vie.

Ma première épouse m’a ouvert au yoga, base de mon développement actuel. Elle m’a offert 3 filles. Ma seconde épouse m’accompagne dans mon cheminement spirituel.  Ensemble, nous avons complété la famille avec notre garçon.

Le point fort de ce vécu familial est l’union dans la diversité et l’ouverture à l’autre sans exception. Qu’il soit de la famille de sang ou de la famille humaine.  Le cœur n’a pas de limites, celles-ci sont celles de la tête et des émotions.

1992 a été l’année charnière de mon existence : mes premiers pas dans la numérologie et la rencontre avec mon maître spirituel, Parthasarathi Rajagopalachari, ou plus simplement Chariji. Je poursuis ces deux voies encore à ce jour.