Tu publieras cela demain pour tous les Valentin et toutes les Valentine de Dieu.

Tu me demandes des précisions quant au temps, à l’âme et à l’Esprit.  Alors, voici.

Le temps, nous en avons déjà « tant » parlé que je ne le développerai pas « des masses » comme vous dites.  Il y  en a bien des temps … « Le temps d’aimer et le temps de plaire » dit la chanson.  Et elle continue en disant : « Le tien, le mien, celui qu’on veut nôtre. » En voici déjà cinq de temps, pendant que d’autres, chaque chose, chaque être, quel que soit son règne, vit son propre temps.  Quand une personne meurt, ne dit-on pas qu’elle a « vécu son temps » ? Et aussi : «Que le temps est venu de rendre son âme à Dieu » ? Alors, voici Etincelle au bout de son voyage, de son temps de vie incarnée.

Mais, revenons au temps.  Comme tu le sais, il est immuable, il est ‘un’, il est moi, le Divin.  Ce que vous appelez « le temps » n’est que le regard que vous jetez dans le caléidoscope de l’Univers en tant qu’étincelle divine.  Et vous essayez de structurer cela dans vos dimensions de temps et d’espace.  Cela, c’est le processus d’incarnation d’Etincelle dans sa phase involutive.  Elle regarde à travers l’œil de Dieu la création et choisis les éléments utiles à son désir, à mon désir : expérimenter cette création.  Sans elle, sans toutes les étincelles que je crée sans cesse dans le temps hors du temps et de l’espace, je ne pourrais connaître cela, ma création.  Alors, quand je vois les multivers, quand je vois les mondes que j’ai créés, quand je te vois ainsi que chacun et chaque chose, alors j’ai les yeux remplis d’étincelles.  Comment alors arrêter ce processus, même si je le voulais ?  Ces étincelles prennent vie et elles m’émeuvent et à nouveau j’ai des étincelles plein les yeux. Et cela à l’infini, et cela depuis l’infini.  Et dans cet ‘in-fini » s’est créé le temps si différent pour chacun afin de permettre à chaque étincelle de découvrir, re-découvrir qui elle est et lui permettre – avec le temps – de plonger à nouveau dans mes yeux et de s’y perdre à nouveau, à tout jamais. Fin du voyage, fin du temps qui passe, nouvelle plongée dans l’ « In-fini ». Ce plongeon dans l’œil de Dieu n’est pas la fin de l’incarnation d’Etincelle.  Il est cessation de la séparation.  Il est Fusion.  Fusion est action, mais action hors du temps et de l’espace tout en y étant plongé … Cela est le temps présent … le présent du temps présent, son plus grand cadeau. Le temps présent vous offre l’ « In-fini » …

Et l’âme et l’Esprit dans tout cela ? L’âme et l’Esprit sont deux composantes d’Etincelle, deux véhicules te disais-je par ailleurs.  Dans votre vécu, celui d’Etincelle, l’un ne va pas sans l’autre.  Sans âme pas d’Esprit et sans Esprit, pas d’âme … et pas de création.  C’est la trilogie créatrice de l’être, et pas seulement de l’humain.  Mais, restons à lui.  Etincelle sort de mes yeux et commence son existence.  Pour cela elle se dote de l’âme et de l’Esprit, le véhicule et son carburant, la réalisation et la pensée créatrice.  Mais l’Esprit n’est pas que carburant.  Lui aussi « véhicule ».  Il véhicule les pensées les plus hautes et l’âme les intègre, les glisse dans son réservoir, son bagage.  Son moteur ; son énergie d’action est l’Esprit.  Les pensées les plus hautes, sans l’âme immuable, ne sont rien, tout autant que l’inverse.

L’âme immuable, viens-je de dire … L’âme immuable est cette parcelle de moi qui est en chaque étincelle.  C'est ma marque de fabrique … Mais l’âme humaine, tout comme l’unité de conscience des règnes dits ‘inférieurs’, n’est pas immuable.  Elle est perfectible et reviens, encore et encore dans votre espace-temps ou ailleurs.  Et cela tant que son regard, le « regard de l’âme », n’a pas à nouveau croisé le mien.  Comment ?  Dans le regard de l’autre, dans le regard que vous portez hors de vous et en vous car c’est là que je suis, c’est là que vous me rencontrerez.  Seul un regard d’amour ouvre les yeux.  Seul un regard d’amour plonge si profondément en l’autre, en tout, qu’il peut se perdre dans le Grand Tout.  Et avec lui, l’âme, et l’Esprit, et l’être.  Cela est « mourir à soi ».

Amen