Jeudi 12 septembre 2024 – 20h07

 

Prends ton carnet et note. …/.. Ton carnet, et note (répété plusieurs fois car je veux recevoir de suite sur l’ordinateur.).

Prends note maintenant que tu es présent à notre présence. Avant de répondre à cette question intérieure que tu te poses, tu vas recopier ce que tu as écrit ce matin à ton amie puis tu laisseras revenir les bribes de réponses reçues durant l’après-midi..

 

Sur la phrase de Lalaji disant ceci :

« Ô Seigneur adoré !

Tu es l’Unique et Tu contiens tout.

Ni moi,  ni ce monde, ni cette incarnation n’existent.

Toi seul es partout présent. »

Lalaji.

Ma réponse est :

« Bien d’accord avec cela et je vais même plus loin : comme il est partout présent, il est en chacune de mes cellules et il est moi et je suis lui de toute éternité et pour toute éternité.  Et ceci pour tous et toutes, quel que soit son règne. Et donc, oui, qu’importe cette incarnation et ce monde et moi-même, si ce n’est que c’est ici, en moi, en ce monde et dans cette incarnation que je permets à Dieu d’être. …/… Tant que j’ai un maître – intérieur ou extérieur – que j’en ai conscience, je suis deux et non Dieu.  La fusion exclue l’idée-même d’un maître, quel qu’il soit.  Et la Fusion est mon but.  Y suis-Je ? Y serais-je un jour ? Je ne peux et ne pourrai jamais le dire car, alors, à ce moment, je serai dans l’Union et plus la Fusion. »

Quelques pensées du jour :

• Je suis Dieu, O.K.. Mais, c’est quoi « être Dieu » ?
• Dieu est tout. Il est amour et non-amour, le bien et le mal, la bonne action comme la mauvaise, ou, plutôt, il est celui qui agit pour le bien ou pour le mal, le gynécologue qui met un enfant au monde tout comme l’assassin qui ôte la vie.                                  Alors, c’est quoi « être Dieu » ?
• Chercher à faire le bien, est-ce Dieu ? Ou n’est-ce qu’une part de lui ?

Quand j’aime, je suis lui ;

Quand je hais, je suis lui aussi ;

Quand je suis triste,

Quand je suis en colère,

Quand je me fais du souci

Ou que je m’abandonne,

Je suis toujours lui …

Alors, c’est quoi être Dieu ?

 

C’est faire le bien comme le mal, si c’est cela qui m’est demandé de faire ;

C’est rêver ou agir ;

C’est m’amuser ou trainailler à ne rien faire ;

C’est faire tant de choses.

Mais, cela, je le fais en tant qu’homme, en tant qu’être humain.

Mais, c’est quoi être Dieu ?

C’est quoi « être divinisé » puisque ce n’est pas chercher à être mieux, meilleur ?

 

Stop. Je reprends le relais.

Tu viens d’hésiter sur cette dernière phrase : Ce n’est pas chercher à être mieux, meilleur ». Alors, décortiquons-là.

« Être meilleur » … Mais, quoi que tu fasses, dises, penses, tu es Dieu …

Être mieux » est limitatif.  Il y a aussi « être moins » comme étant Dieu. Ceci, ce sont des choix personnels : « Je vais faire ceci ; je vais aller à … ou ne pas faire ou ne pas aller … ». Ce sont des attitudes, des choix liés à ta qualité d’être humain. Alors, voici la réponse à ton questionnement.

 

Tu es Dieu, quoi que tu fasses, quoique tu dises, quoi que tu penses … ou leurs contraires.

Tu es Dieu quand tu es abandonné, abandon de tous désirs personnels, même celui de vouloir être lui ou d’agir comme lui.  Là, tu es encore deux, lui et toi.

Être abandon, ce n’est pas être abandonné à lui : vous êtes encore deux.

Être abandon, c’est vivre l’instant présent tel qu’il se présente, bon ou mauvais selon vos critères, agréable ou non, c’est donner ou reprendre la vie selon ce qui se présente devant toi.

Être Dieu, en Fusion totale, c’est accepter d’être, d’être un être humain avec ses qualités, ses défauts, ses limites, ses colères et son amour.

Être Dieu, c’est être dans la pensée ou le silence,

Etre dans l’action ou la non-action,

C’est vivre l’instant présent tel qu’il se présente.

 

Tu seras toujours un être humain et tes actes, tes pensées, etc. … seront bien tiennes et leurs sources seront divines.  Et cela, hors de ta conscience.  La conscience-même de l’acte, de la pensée, fait que tu n’es plus lui mais toi.  Alors, agis à chaque instant dès maintenant dans l’instant du moment.  Amen.

21h15

 

La voix du cœur est la voie divine.  Elle n’est audible que dans le silence de l’abandon.

C’est tout.

 

Tout le reste, tous les chemins, toutes les voies spirituelles, tous les maîtres ne sont que des outils dans tes mains.  Utilise-les quand tu en ressens le besoin, pas par obligation, pas pour suivre un conseil ni même pour trouver la paix ou quoi que cela soit d’autre.  Quand tu fais du bricolage, tu utilises les outils qui te sont utiles à ce moment-là puis tu les laisses pour les reprendre éventuellement plus tard.  Il en est de même pour un maître : il est là quand tu en as besoin – pas envie, pas par habitude – besoin.  Il fait alors son travail et toi le tien. Tant que ton cœur te dit de le suivre, fais-le mais ne le fais pas constamment en conscience.  Le véritable ‘souvenir constant’ est celui qui est passé dans l’inconscient.  C’est ne plus se souvenir que tu dois te souvenir de lui à chaque instant, mais ce n’est pas oublier de se souvenir ... Ceci est un acte, une pensée volontaire, le premier est un état.

C’est tout pour ce soir. Amen

21h35