Marcher, une fois encore, sur les chemins de terre, de sable, d'herbes ou de macadam pour suivre le Chemin.

Chausser, une fois encore, mes bottines de marche, y glisser les pieds qui me permettront de réaliser ce Chemin, et pour cela, 

Ouvrir la porte de la maison, des maisons qui m'accueillent le temps d'une nuit, pèlerin éreinté du poids du bagage et de celui de la Voie Céleste.  Car cette Voie est suivie au gré des personnes rencontrées, des difficultés partagées, et de celles du chemin lui-même.  Le sac du pèlerin se rempli petit à petit des douleurs du monde tout autant que des joies profondes des rencontres, qu'elles soient extérieures ou intérieures.

Fouler les chemins, souffler dans les côtes tandis que les pieds dérapent sur de mauvais pavés glissants, écouter le chant de la mésange qui m'accompagne durant la montée, et, à la sortie du chemin creux, être salué par le cri de la buse volant haut dans le ciel bleu ; voir le soleil se lever ou même se coucher si j'ai trainé tout au long de la journée, chercher le chemin du refuge ou de tout autre logement m'accueillant pour cette nuit de récupération, frapper à la porte le souffle court parfois, et l'espoir au cœur comme la faim au ventre.  Car derrière la porte, il y a celui qui me reçoit, qui m'attend, qui, déjà a mis la table et a préparé la chambre où, une fois seul, je m'affale sur le lit.  Enlever les bottines si cela n'a pas encore été fait à l'entrée du logis, ouvrir le sac à dos et la valise déposée là par le service postal ad hoc, laisser l'eau de la douche couler sur le corps nu, enlevant la sueur du corps et les douleurs du cœur mises à nu par les épreuves du jour et puis, prendre ma tablette, revoir les photos prises et faire un petit résumé de la journée. 

Quand je rentrerai à la maison, la mienne, là où m'attend mon épouse, je reprendrai ces notes, ces photos, je les complèterai de mes souvenirs, des cartes et des graphiques de dénivellation faits par ma montre connectée et, quand tout sera comme je le souhaite, je l'enverrai à mon imprimeur pour en faire un livre, celui qui reprendra les 400.000 pas (ou à peu près) que j'ai réalisés sur les chemins de Saint-Guilhem.

Rieutort d'Aubrac

Montgros

Marcher seul dans l'obscurité précédent le lever du jour en écoutant le 1er mouvement du concerto pour violon de Tchaikovsky et, à sa dernière note, voir le soleil apparaitre à l'horizon ... 

Références 

Prix

17 euros (si envoi + frais de port limité) : via le bon de contact

17 euros + frais de port normaux via le lien : Publier un livre avec Le Livre en papier - 400.000 pas (ou à peu près) sur les chemins de Saint-Guilhem 

Extraits

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